Algie vasculaire de la face - Cluster headache - Céphalée en grappe

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Etudes Cannabis

Etudes Cannabis

Etude SGS

Études, concernant le cannabis comme traitement de crise de l’Algie Vasculaire de la Face.

Cette partie est plus scientifique et peut être plus difficile à « digérer » wink.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas : contactez-nous !

Note de OUCH Belgium :
Cette page sera complétée dans le futur, aussitôt que de nouvelles études seront disponibles.

Important

N’hésitez pas à lire cette information AVANT de parcourir les études ci-dessous laughing

Consommation de cannabis chez 139 personnes souffrant de céphalées en grappe

[Elizabeth Leroux, Irina Taifas, Dominique Valade, Anne Donnet, Miguel Chagnon, Anne Ducros] – novembre 2012

 

Source :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23197349/

Extrait librement traduit

OBJECTIFS :

Un rapport de cas a suggéré l’efficacité du cannabis pour traiter les crises de céphalées en grappe (CH). Nos objectifs étaient d’étudier la fréquence de l’utilisation du cannabis chez les patients souffrant de céphalées en grappe et les effets signalés sur les crises.

MÉTHODE :

Au total, 139 patients souffrant de céphalées en grappe et fréquentant deux centres français de traitement des céphalées ont rempli des questionnaires.

RÉSULTATS :

Soixante-trois des 139 patients (45,3 %) avaient des antécédents de consommation de cannabis. Par rapport aux non-consommateurs, les consommateurs de cannabis étaient plus souvent des jeunes (p < 0,001), des hommes (p = 0,002) et des fumeurs de tabac (p < 0,001). Parmi les 27 patients (19,4 % de la cohorte totale) qui avaient essayé le cannabis pour traiter des crises de CH, 25,9 % ont signalé une certaine efficacité, 51,8 % des effets variables ou incertains et 22,3 % des effets négatifs.

CONCLUSION :

La consommation de cannabis est très fréquente chez les patients atteints de CH, mais son efficacité pour le traitement des crises est limitée. Moins d’un tiers des consommateurs autodéclarés mentionnent un soulagement de leurs crises après inhalation. Le cannabis ne devrait pas être recommandé pour le traitement de la crise de CH, à moins que des essais contrôlés avec des cannabinoïdes synthétiques sélectifs ne montrent un bénéfice thérapeutique plus convaincant.

Effets dose-dépendant du cannabis fumé sur la douleur et l’hyperalgésie induites par la capsaïcine chez des volontaires sains

[Mark Wallace, Gery Schulteis, J Hampton Atkinson, Tanya Wolfson, Deborah Lazzaretto, Heather Bentley, Ben Gouaux, Ian Abramson] – novembre 2007

 

Source :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18073554/

Extrait librement traduit

CONTEXTE :

Bien que la littérature préclinique suggère que les cannabinoïdes produisent des effets antinociceptifs et antihyperalgésiques, leur efficacité dans l’état de douleur humaine reste incertaine. En utilisant un modèle expérimental de douleur humaine, les auteurs ont émis l’hypothèse que le cannabis inhalé réduirait la douleur et l’hyperalgésie induites par la capsaïcine intradermique.

MÉTHODE :

Dans un essai croisé randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, sur 15 volontaires sains, les auteurs ont évalué les effets concentration-réponse de doses faibles, moyennes et élevées de cannabis fumé (respectivement 2 %, 4 % et 8 % de 9-delta-tétrahydrocannabinol en poids) sur la douleur et l’hyperalgésie cutanée induites par la capsaïcine intradermique. La capsaïcine a été injectée dans les avant-bras opposés 5 et 45 minutes après l’exposition à la drogue, et la douleur, l’hyperalgésie, les niveaux plasmatiques de tétrahydrocannabinol et les effets secondaires ont été évalués.

RÉSULTATS :

Cinq minutes après l’exposition au cannabis, aucun effet sur la douleur induite par la capsaïcine n’a été constaté, quelle que soit la dose. Cependant, 45 minutes après l’exposition au cannabis, on a constaté une diminution significative de la douleur induite par la capsaïcine avec la dose moyenne et une augmentation significative de la douleur induite par la capsaïcine avec la dose élevée. Aucun effet n’a été observé avec la faible dose, ni sur la zone d’hyperalgésie, quelle que soit la dose. Des corrélations négatives significatives entre la perception de la douleur et les niveaux de delta-9-tétrahydrocannabinol dans le plasma ont été trouvées après ajustement des effets de la dose globale. Il n’y a pas eu de différence significative dans les performances des tests neuropsychologiques.

CONCLUSION :

Cette étude suggère qu’il existe une fenêtre d’analgésie modeste pour le cannabis fumé, les doses les plus faibles diminuant la douleur et les doses les plus élevées l’augmentant.