Algie vasculaire de la face - Cluster headache - Céphalée en grappe

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etudes Stimulation Occipitale

Etudes sur la stimulation du nerf grand occipital

Etudes Stimulation occipitale

Études, concernant la stimulation occipitale comme traitement de fond de l’Algie Vasculaire de la Face chronique et réfractaire aux médicaments.

Important

N’hésitez pas à lire cette information AVANT de parcourir les études ci-dessous laughing

Traitement des céphalées en grappe réfractaires aux médicaments par stimulation du nerf occipital : suivi à long terme de huit patients

[Brian Burns, Laurence Watkins, Peter J Goadsby] – mars 2007

 

Source :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17398309/

Extrait librement traduit

CONTEXTE :

La céphalée en grappe est une forme de céphalée primaire qui se caractérise par des crises répétées de céphalée d’une gravité atroce, survenant généralement plusieurs fois par jour. Les patients souffrant de céphalées en grappe chroniques ont une maladie chronique qui nécessite un traitement médical préventif quotidien pendant des années. Lorsqu’elle est incurable sur le plan médical, la maladie n’était auparavant traitable qu’à l’aide de méthodes crâniennes invasives ou destructrices sur le plan neurologique.

METHODES :

Huit patients souffrant de céphalées en grappe chroniques médicalement réfractaires ont été implantés dans la région sous-occipitale avec des électrodes pour la stimulation du nerf occipital. À l’exception du premier patient, qui a été initialement stimulé unilatéralement avant d’être stimulé bilatéralement, tous les patients ont été stimulés bilatéralement pendant le traitement.

RESULTATS : 

À un suivi médian de 20 mois (fourchette de 6 à 27 mois pour la stimulation bilatérale), six des huit patients ont signalé des réponses suffisamment significatives pour qu’ils recommandent le traitement à des patients atteints de céphalées en grappe chroniques et présentant des symptômes similaires. Deux patients ont constaté une amélioration substantielle (90 % et 95 %) de leurs crises ; trois patients ont constaté une amélioration modérée (40 %, 60 % et 20 à 80 %) et un autre a fait état d’une légère amélioration (25 %). La fréquence et la gravité des crises se sont améliorées. Ces changements ont eu lieu sur des semaines ou des mois, bien que les crises soient revenues dans les jours où l’appareil a mal fonctionné (par exemple, avec l’épuisement de la batterie). Les événements indésirables les plus préoccupants ont été la migration du plomb chez un patient et l’épuisement de la batterie qui a dû être remplacée chez quatre autres.

INTERPRETATION :

La stimulation du nerf occipital dans les céphalées en grappe semble offrir une option de traitement sûre et efficace qui pourrait ouvrir une nouvelle ère de thérapie de neurostimulation pour les syndromes de céphalées primaires.

Note de OUCH Belgium :

Il s’agit bien d’un suivi de patient et pas d’une étude contre placebo.

Stimulation invasive du nerf occipital pour les céphalées en grappe chroniques réfractaires : quelle évolution à long terme ? Forces et faiblesses de la méthode

[Delphine Magis, Pascale Gérard, Jean Schoenen] – février 2016

 

Source :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26879831/

Extrait librement traduit

CONTEXTE :

La stimulation invasive du nerf occipital (SINO) est une technique coûteuse qui semble efficace dans la gestion des céphalées en grappe chroniques (CHCr) réfractaires aux médicaments. Les données disponibles sur l’efficacité et la sécurité à long terme des SINO dans cette indication sont rares, bien qu’elles puissent être utiles aux neurologues et aux patients dans leur pratique quotidienne. L’objectif de ce bref rapport est de discuter des résultats à très long terme d’une cohorte de CHCr, y compris les événements indésirables.

 

RESULTATS :

Auparavant, des résultats favorables ont été obtenus avec des SINO chez 15 patients du CHCr: 80 % ont été améliorés de manière significative et 60 % n’ont pas ressenti de douleur. Nous rapportons ici le suivi à très long terme (jusqu’à neuf ans) de 10 patients appartenant à cette cohorte. Entre-temps, 5 patients ont dû être définitivement explanté en raison d’une infection du dispositif (3) ou d’une intolérance à la paresthésie (2). Quatre patients (40 %) ont évolué vers une forme épisodique de CH. Six sont restés chroniques mais leur fréquence d’attaque a diminué de 70 % en moyenne. La prise de médicaments préventifs est encore nécessaire chez 80 % des patients. Tous les patients ont eu besoin d’au moins un remplacement de pile.

CONCLUSION :

Jusqu’à neuf ans après l’implantation, les SINO sont toujours efficaces chez la plupart des patients atteints de CHCr. Les médicaments préventifs concomitants restent souvent nécessaires. Quarante pour cent des patients présentent une CH épisodique, peut-être par évolution naturelle. Les SINO ne sont pas une procédure bénigne, mais les complications liées au dispositif semblent similaires à celles signalées avec d’autres neurostimulateurs invasifs.

Note de OUCH Belgium :

Il s’agit bien d’un suivi de patient et pas d’une étude contre placebo.

Efficacité à long terme de la stimulation du nerf occipital pour les céphalées en grappe médicalement réfractaires

[Aurélie Leplus, Denys Fontaine, Anne Donnet, Jean Regis, Christian Lucas, Nadia Buisset, Serge Blond, Sylvie Raoul, Evelyne Guegan-Massardier, Stéphane Derrey, Bechir Jarraya, Bich Dang-Vu, Frederic Bourdain, Dominique Valade, Caroline Roos, Christelle Creach, Stéphan Chabardes, Pierric Giraud, Jimmy Voirin, Jocelyne Bloch, Sophie Colnat-Coulbois, François Caire, Philippe Rigoard, Laurie Tran, Coralie Cruzel, Michel Lantéri-Minet, French ONS registry group] – janvier 2021

 

Source :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32985662/

Extrait librement traduit

CONTEXTE :

La stimulation du nerf occipital (SNO) a été proposée pour traiter les céphalées en grappe chroniques réfractaires (CHCr), mais son efficacité n’a été démontrée que dans de petites séries à court terme.

OBJECTIFS :

Évaluer l’efficacité à long terme de l’SNO dans les céphalées en grappe chroniques réfractaires.

METHODES :

Nous avons étudié 105 patients atteints de CHCr, traités par SNO dans le cadre d’un registre prospectif multicentrique SNO. L’efficacité a été évaluée par la fréquence, l’intensité des crises de douleur, la qualité de vie (QoL) EuroQol 5 dimensions (EQ5D), les impacts fonctionnels (Headache Impact Test-6, Migraine Disability Assessment) et émotionnels (Hospital Anxiety Depression Scale [HAD]), et la consommation de médicaments.

RESULTATS :

Au dernier suivi (moyenne de 43,8 mois), la fréquence des crises a été réduite de plus de 50 % chez 69 % des patients. La fréquence hebdomadaire moyenne des crises est passée de 22,5 au départ à 9,9 (P < 0,001) après l’SNO. Les médicaments préventifs et abortifs ont été significativement réduits. L’impact fonctionnel, l’anxiété et la qualité de vie se sont significativement améliorés après l’SNO. Chez les patients ayant obtenu une excellente réponse (59 % des patients), la fréquence des attaques a diminué de 80 % et la qualité de vie (échelle visuelle analogique EQ5D) s’est considérablement améliorée, passant de 37,8/100 à 73,2/100. Si l’on compare les résultats de base et ceux du premier et du dernier suivi, l’efficacité s’est maintenue dans le temps. Dans l’analyse multivariable, un faible score préopératoire de dépression HAD a été corrélé à un risque plus élevé de défaillance de l’SNO. Au cours du suivi, 67 patients ont présenté au moins une complication, dont 29 ont nécessité une intervention chirurgicale supplémentaire : infection (6 %), migration de plomb (12 %) ou fracture (4,5 %), dysfonctionnement matériel (8,2 %) et douleur locale (20 %).

CONCLUSION :

Nos résultats ont montré que l’efficacité à long terme de l’SNO dans le CHC s’est maintenue dans le temps. Chez les personnes ayant répondu à l’intervention, l’SNO a induit une réduction importante des impacts fonctionnels et émotionnels liés aux céphalées,  et une amélioration spectaculaire de la qualité de vie. Ces résultats obtenus dans des conditions réelles soutiennent son utilisation et sa diffusion chez les patients atteints d’CHCr.

Note de OUCH Belgium :

Il s’agit bien d’un suivi de patient et pas d’une étude contre placebo.