Etude sur la stimulation sphénopalatine
Etude SGS
Études, concernant la stimulation sphénopalatine comme traitement de fond de l’Algie Vasculaire de la Face.
Cette partie est plus scientifique et peut être plus difficile à « digérer » .
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Important
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Stimulation du ganglion sphénopalatin (SGS) pour le traitement des céphalées en grappe. Voie CH-1 : une étude randomisée, contrôlée par placebo
[Jean Schoenen, Rigmor Højland Jensen, Michel Lantéri-Minet, Miguel J A Láinez, Charly Gaul, Amy M Goodman, Anthony Caparso, Arne May] – janvier 2013
Source :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23314784/
Extrait librement traduit
CONTEXTE :
La douleur et les symptômes autonomes des céphalées en grappe (CH) résultent de l’activation du réflexe parasympathique du trijumeau, médié par le ganglion sphénopalatin (GSP). Nous avons étudié la sécurité et l’efficacité de la stimulation à la demande du GSP pour les céphalées chroniques.
MÉTHODE :
Une étude multicentrique sur les attaques multiples de CH a été menée sur un neurostimulateur GSP implantable à la demande chez des patients souffrant de CH chronique réfractaire aux médicaments. Chaque attaque de CH a été traitée au hasard par une stimulation complète, une sous-perception ou une stimulation fictive. Le soulagement de la douleur 15 minutes après la stimulation SPG et les effets indésirables graves (EIG) liés au dispositif ou à la procédure ont été évalués.
RÉSULTATS :
Trente-deux patients ont été enrôlés et 28 ont terminé la période expérimentale randomisée. Le soulagement de la douleur a été obtenu dans 67,1 % des crises traitées par stimulation complète, contre 7,4 % des crises traitées par simulation et 7,3 % des crises traitées par sous-perception ( P < 0,0001). Dix-neuf des 28 patients (68 %) ont connu une amélioration cliniquement significative : sept (25 %) ont obtenu un soulagement de la douleur dans 2 % des crises traitées, 10 (36 %), une réduction de 2 % de la fréquence des crises et deux (7 %), les deux. Cinq effets indésirables graves se sont produits et la plupart des patients (81 %) ont connu une perte de sensation transitoire, légère/modérée, dans des régions distinctes du nerf maxillaire ; 65 % des événements se sont résolus dans les trois mois.
INTERPRÉTATION :
La stimulation du ganglion sphénopalatin « à la demande » utilisant le système de neurostimulation ATI est une nouvelle thérapie efficace pour les personnes souffrant de CH chronique réfractaire, avec un double effet bénéfique, le soulagement de la douleur aiguë et la prévention des attaques observées, et a un profil de sécurité acceptable par rapport à des procédures chirurgicales similaires.
Stimulation du ganglion sphénopalatin pour les céphalées en grappe, résultats d’un vaste registre européen ouvert
[Mads Barloese, Anja Petersen, Philipp Stude, Tim Jürgens, Rigmor Højland Jensen, Arne May] – janvier 2018
Source :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29349561/
Extrait librement traduit
CONTEXTE :
Les céphalées en grappe (CH) sont des céphalées primaires invalidantes caractérisées par une douleur périorbitaire sévère. Un sous-ensemble de patients ne répond pas à la thérapie pharmacologique établie. Cette étude examine les résultats d’une cohorte de patients atteints de céphalées en grappe essentiellement chroniques, traités par stimulation du ganglion sphénopalatin (SPG).
MÉTHODE :
Les patients ont été suivis dans une étude prospective ouverte pendant 12 mois.
Quatre-vingt-dix-sept patients atteints de céphalées en grappe (88 chroniques, 9 épisodiques) ont subi l’insertion trans-orale d’un micro-stimulateur ciblant le GSP. Les patients ont enregistré les effets de la stimulation de manière prospective pour chacune de leurs attaques. La fréquence, l’utilisation de médicaments préventifs et de crise, l’impact des céphalées (HIT-6) et les mesures de la qualité de vie (SF-36v2) ont été suivis lors des visites à la clinique.
Selon le protocole, les répondeurs de fréquence ont connu ≥ 50% de réduction de la fréquence des attaques et les répondeurs aigus ont traité ≥ 50% des attaques. Les patients ayant répondu au HIT-6 ont connu une amélioration ≥ 2,3 unités et les patients ayant répondu au SF-36 ≥ 4 unités par rapport au niveau de référence.
RÉSULTATS :
Quatre-vingt-cinq patients (78 chroniques, 7 épisodiques) sont restés implantés et leur efficacité a été évaluée à 12 mois. Au total, 68 % de tous les patients ont répondu à l’intervention, 55 % des patients chroniques ont répondu et 32 % de tous les patients ont répondu à l’intervention en phase aiguë. 67% des patients utilisant des traitements aigus ont pu réduire leur utilisation de 52% et 74% des patients chroniques ont pu arrêter, réduire ou ne pas prendre tous les médicaments préventifs.
CONCLUSION :
Ce registre ouvert corrobore le fait que la stimulation SPG est une thérapie efficace pour les patients atteints de CH, apportant des bénéfices thérapeutiques et des améliorations dans l’utilisation des médicaments ainsi que dans l’impact des maux de tête et la qualité de vie.