Algie vasculaire de la face - Cluster headache - Céphalée en grappe

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News

Études infiltration

Études Infiltration du Nerf Grand Occipital

Études l’infiltration

Liste, non exhaustive, d’études concernant l’infiltration du NGO comme traitement de fond de l’Algie Vasculaire de la Face ou Cluster Headache.

Cette partie est plus scientifique et peut être plus difficile à « digérer » wink.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas : contactez-nous !

Important

N’hésitez pas à lire cette information AVANT de parcourir les études ci-dessous laughing

Efficacité et innocuité de 121 injections du nerf occipital supérieur dans les céphalées en grappes épisodiques et chroniques

[Gantenbein AR, Lutz NJ, Riederer F, Sándor PS.] – juin 2012

 

Source :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22623755

Extrait librement traduit

INTRODUCTION :
L’infiltration du nerf  grand occipital avec des anesthésiques locaux et des corticostéroïdes est une option thérapeutique pour les céphalées en grappe ou cluster headache.

MÉTHODES :
Nous avons analysé rétrospectivement l’efficacité et la tolérance de 121 injections du NGO chez 60 patients souffrant de céphalées en grappe épisodiques ou chroniques sur une période de 4 ans.

RÉSULTATS :
Près de 80% des infiltrations ont été au moins partiellement efficaces (réduction de la fréquence, de la durée ou de la sévérité des crises) et 45% ont entraîné une réponse complète (pas de nouvelles crises). L’effet a été maintenu pendant 3,5 semaines en moyenne dans les Algies Vasculaires de la Face chroniques. Chez les patients épisodiques, l’effet a duré pendant la plus grande partie de l’épisode. Lors de 18 infiltrations, des effets secondaires transitoires ont été signalés, tels que des douleurs locales, des effets stéroïdiens (œdème facial, troubles du sommeil, acné), une bradycardie ou une syncope.

CONCLUSION :
Nos données montrent que l’infiltration du NGO est une option valable et sûre dans le cadre clinique pour traiter les patients souffrant de céphalées en grappe, en particulier pour la forme épisodique du trouble.

 

Notes de OUCH Belgium :

  • Il ne s’agit pas ici d’une étude en double aveugle mais d’un suivi de cas.

Infiltration du nerf occipital au niveau du site intermédiaire guidée par échographie : Une étude de faisabilité technique

[Zipfel J, Kastler A, Tatu L, Behr J, Kechidi R, Kastler B.] – Sep-Oct 2016

 

Source :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27676673

Extrait librement traduit

RÉSUMÉ :

CONTEXTE :
Deux études ont récemment rapporté que l’infiltration guidée par tomodensitométrie (cerebral tomogram ou CT en anglais) du nerf grand occipital, à son site intermédiaire, permet un taux d’efficacité élevé avec un soulagement durable de la douleur après l’intervention dans les cas de névralgie occipitale et dans divers syndromes de douleur craniofaciale.

OBJECTIF :
Le but de notre étude était d’évaluer la faisabilité technique et la sécurité de l’infiltration du nerf occipital supérieur au niveau du site intermédiaire sous guidage échographique.

CONCEPTION DE L’ÉTUDE :
Étude rétrospective.

MISE EN PLACE :
Cette étude a été réalisée dans le service d’imagerie d’un hôpital universitaire de 1 409 lits.

MÉTHODES :
L’approbation du comité d’examen de l’établissement local a été obtenue et le consentement écrit a été dispensé. Dans cette étude rétrospective, 12 patients souffrant de névralgie occipitale réfractaire ou de syndromes de douleur craniofaciale ont été inclus entre avril et octobre 2014. Ils ont subi un total de 21 infiltrations guidées par échographie. L’infiltration du nerf occipital supérieur a été réalisée au niveau du site intermédiaire du nerf, au niveau de sa première courbure entre les muscles obliques capitis inférieur et semi-capitis capitisal avec des anesthésiques locaux et du cortivazol. La réussite technique a été définie comme une diffusion satisfaisante des produits de contraste iodés ajoutés dans l’espace graisseux entre ces muscles, représenté sur la tomodensitométrie de contrôle. Nous avons également rapporté les premières données d’efficacité immédiate du test de bloc et d’efficacité clinique initiale à 7 jours, un mois et 3 mois, définie par une diminution d’au moins 50% des scores sur l’échelle visuelle analogique (EVA) de la douleur.

RÉSULTATS :
Le taux de réussite technique a été de 95,24 %. Les patients souffraient de névralgie occipitale unilatérale droite dans 3 cas, de névralgie occipitale unilatérale gauche dans 2 cas, de névralgie occipitale bilatérale dans 2 cas, de migraine dans un cas, de céphalée cervicogène dans un cas, de céphalée de tension dans 2 cas et de céphalée en grappe dans un cas. L’efficacité du test de blocage a été constatée dans 93,3 % (14/15) des cas. L’efficacité clinique a été constatée dans 80 % des cas à 7 jours, dans 66,7 % des cas à un mois et dans 60 % des cas à 3 mois. Aucune complication majeure n’a été constatée.

LIMITES :
Notre étude présente certaines limites, notamment le fait qu’elle représente un seul établissement. Le faible nombre d’infiltrations incluses dans cette étude, pour cette procédure de guidance, est un autre biais.

CONCLUSIONS :
Cette technique d’infiltration guidée par échographie semble être faisable, sûre, non ionisante et rapide lorsqu’elle cible le nerf occipital supérieur dans sa partie intermédiaire. Cette modalité de guidage par imagerie devrait être utilisée en pratique clinique courante.  

Note de OUCH Belgium :

Un seul patient souffrant d’Algie Vasculaire de la Face dans cette « étude » !

Injection sous-occipitale de stéroïdes seulement, comme traitement préventif de l’Agie Vasculaire de la Face

[Gönen M, Balgetir F, Aytaç E, Taşcı İ, Demir CF, Müngen B] – octobre 2019

 

Source :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31326284

Extrait librement traduit

CONTEXTE :
L’injection sous-occipitale de stéroïdes peut être utilisée comme traitement préventif des céphalées en grappe (CH) épisodiques et chroniques. Dans des études récentes, un traitement prophylactique a été utilisé en plus de l’injection sous-occipitale de stéroïdes. Dans cette étude, nous avons cherché à étudier l’efficacité de l’utilisation exclusive d’injections de stéroïdes à action rapide et prolongée sans traitement prophylactique chez les patients souffrant de céphalées en grappe épisodiques et chroniques.

MÉTHODES :
L’étude rétrospective a porté sur 51 patients atteints de cluster headache épisodique et chronique qui ont subi un bloc du nerf grand occipital (NGO) avec une dose unique de stéroïdes injectables à action rapide et à action prolongée sans traitement prophylactique supplémentaire. La fréquence, la gravité et la durée des crises après le blocage du NGO ainsi que les effets secondaires et les résultats à long terme ont été passés en revue.

RÉSULTATS :
Chez 28 (54,9 %) patients, aucune crise n’est survenue après le bloc du NGO et les épisodes ont été interrompus. La durée moyenne des crises était de 86,67 ± 37,45 minutes avant le traitement. Cependant, chez les 23 patients qui ont eu au moins une crise après le blocage du NGO, la durée moyenne des crises était de 31,73 ± 36,10 min entre les jours 0-3 après le traitement, 29,35 ± 40,49 min entre les jours 4-10 après le traitement, 28,48 ± 42,17 min entre les jours 11-28 après le traitement, et 35,65 ± 46,55 min après le jour 28 après le traitement (p < 0,001). De plus, 10 (37,04 %) des 27 patients atteints de CH épisodique qui ont eu périodiquement une ou deux périodes au cours d’une année n’ont pas eu d’épisode de CH au moment de la période subséquente prévue.

CONCLUSION :
Le blocage du NGO est une option de traitement pratique, fiable et rentable pour les patients atteints de CH épisodique et chronique. De plus, le blocage du NGO est très efficace pour réduire les crises de céphalées et même pour faire avorter les périodes de crise chez les patients atteints de CH épisodique, sans nécessiter de traitement prophylactique supplémentaire.

Études particulières liées aux infiltration echo-guidées

Des études se sont intéressées au meilleur choix du lieu de l’injection, en comparant l’efficacité entre infiltrations dite “à l’aveugle” du NGO et infiltrations écho-guidées.
Il en ressort que la méthode de détection du NGO par échographie est probablement une technique plus efficace.
Pour autant, tous les praticiens ne sont pas de cet avis et certains préfèrent toujours se baser sur la zone impactée par la douleur lors de la crise.

Bloc du nerf grand occipital guidé par échographie pour les patients souffrant de céphalées occipitales et suivi à court terme

[Jae Hang Shim, So Young Ko, Mi Rang Bang, Woo Jae Jeon, Sang Yun Cho, Jong Hoon Yeom, Woo Jong Shin, Kyoung Hun Kim, and Jae-Chol Shim] – juillet 2011

Source :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3155137/

Extrait librement traduit

RÉSUMÉ : 

CONTEXTE :
Le bloc du nerf occipital supérieur (NGO) a été fréquemment utilisé pour différents types de céphalées, mais il a été réalisé avec des estimations approximatives des repères anatomiques. Notre étude présente les valeurs des paramètres anatomiques et estime l’efficacité du blocage du NGO guidé par échographie.

MÉTHODES :
Le NGO a été détecté à l’aide d’une technique d’échographie et la distance entre la protubérance occipitale externe (POE) et le NGO, entre le NGN et l’artère occipitale et la profondeur de la peau au NGN ont été mesurées chez des volontaires. Les patients souffrant de céphalées occipitales ont été divisés en deux groupes (bloc guidé par échographie : groupe S, bloc à l’aveugle conventionnel : groupe B) et un bloc NGO a été effectué. Les mêmes paramètres ont été mesurés sur le groupe S et les scores SVA ont été évalués au prétraitement, 1 semaine et 4 semaines après le traitement sur les deux groupes.

RÉSULTATS :
Le NGO avait une distance de 23,1 ± 3,4 mm (à droite) et de 20,5 ± 2,8 mm (à gauche) entre l’POE et le NGO . Sa profondeur sous la peau était de 6,8 ± 1,5 mm (à droite) et de 7,0 ± 1,3 mm (à gauche). La distance du GON à l’artère occipitale était de 1,5 ± 0,6 mm (droite) et de 1,2 ± 0,6 mm (gauche) chez les volontaires. Le score initial de l’EVA des patients du groupe S et du groupe B était de 6,4 ± 0,2 et de 6,5 ± 0,2. Le score SVA de 4 semaines après l’injection était de 2,3 ± 0,2 pour le groupe S et de 3,8 ± 0,3 pour le groupe B (P = 0,0003).

CONCLUSION :
Les paramètres mesurés dans cette étude devraient être utiles pour le bloc NGO et le bloc guidé par ultrasons est probablement une technique plus efficace que le bloc aveugle dans le traitement des céphalées occipitales.

Visualisation échographique et blocage échoguidé du grand nerf occipital : comparaison de deux techniques sélectives confirmées par une dissection anatomique

[Greher M, Moriggl B, Curatolo M, Kirchmair L, Eichenberger U.] – juillet 2011

Source :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20299347

Extrait librement traduit

RÉSUMÉ : 

CONTEXTE :
Des blocs anesthésiques locaux du nerf occipital supérieur ( NGO ) sont fréquemment effectués dans différents types de céphalées, mais il n’existe pas d’approches sélectives. Notre étude sur les cadavres compare la visibilité échographique du nerf et la précision et la spécificité des injections guidées par ultrasons à deux endroits différents.

MÉTHODES :
Après des mesures échographiques chez 10 cadavres embaumés, 20 injections guidées par ultrasons de NGO ont été réalisées avec 0,1 ml de colorant au site classique (ligne nucale supérieure) suivies de 20 injections à un site nouvellement décrit plus proximal (C2, superficiel au muscle inférieur de l’obliquus capitis). L’étalement du colorant et la coloration du nerf ont été évalués par dissection.

RÉSULTATS :
Le diamètre échographique médian du NGO était de 4,2 x 1,4 mm au site classique et de 4,0 x 1,8 mm au nouveau site. Les nerfs ont été trouvés à une profondeur médiane de 8 et 17,5 mm, respectivement. Le nerf a été coloré avec succès avec le colorant dans 16 cas sur 20 dans l’approche classique et dans 20 cas sur 20 dans la nouvelle approche. Cela correspond à un taux de succès de blocage de 80 % (intervalle de confiance de 95 % : 58-93 %) contre 100 % (intervalle de confiance de 95 % : 86-100 %), ce qui est statistiquement significatif (test de McNemar, P=0,002).

CONCLUSIONS :
Nos résultats confirment que le NGO peut être visualisé à l’aide de l’échographie à la fois au niveau de la ligne nucale supérieure et de la C2. Cette nouvelle approche superficielle de l’obliquus capitis inférieur a un taux de réussite plus élevé et devrait permettre un blocage plus précis du nerf.